L’AFCP reçue par la Questeure Clergeau
Le Président de l’AFCP a rencontré aujourd’hui la première Questeure de l’Assemblée nationale à défaut d’avoir pu être auditionné par le groupe de travail sur les questions de déontologie.
Une contribution lui a été remise, l’AFCP ayant toujours prôné la mise en place d’un véritable cadre d’emploi sécurisé pour les Collaborateurs parlementaires et n’a pas attendu l’actualité récente pour étayer ses arguments.
Ainsi, elle demande :
La sécurisation et la pérennité de l’accord collectif qui a éludé les conditions d’emploi des Collaborateurs parlementaires.
La définition des missions via des fiches de poste, initiative qui n’a malheureusement pas abouti.
La mise en place d’une grille salariale.
La revalorisation de l’enveloppe du crédit collaborateur et son affectation totale aux collaborateurs.
La portabilité de l’ancienneté.
La qualification des licenciements pour mettre fin au flou juridique.
Pour l’interdiction des emplois familiaux, l’AFCP estime que celle-ci pénalisera des collègues, mais il semble que celle-ci soit dans l’air du temps.
L’AFCP a également fait des propositions en matière de déontologie, sur le fonctionnement des services de l’Assemblée nationale.
Les conclusions du groupe de travail devraient faire l’objet d’une discussion commune avec le Sénat, car imposer un corpus de mesures aux mesures au Palais Bourbon n’aurait qu’une portée limitée si celles-ci ne trouvaient pas d’équivalent au Sénat.
L’AFCP appelle à la vigilance des autorités concernées afin de ne pas stigmatiser ou complexifier le travail des Collaborateurs parlementaires qui méritent une reconnaissance plutôt qu’une défiance.